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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Inscription et maintien des filles et enfants vulnérables à l'école : des acteurs de la région de l'Est sensibilisés

Du 1er au 3 septembre 2020 s'est tenu à Fada N'Gourma un atelier de sensibilisation des acteurs intervenant dans l'éducation dans la région de l'Est pour le maintien des filles et des enfants handicapés dans le système éducatif en dépit de la crise sécuritaire. L'ouverture de l'atelier a été présidée par le Secrétaire général de ladite région,  Amidou SORE, en présence de la directrice en charge de l'éducation des filles, Ramata OUEDRAOGO, du Directeur régional en charge de l'éducation primaire, Kayaba NATAMA, du deuxième adjoint au maire de Fada, Kader Thiombiano et de madame Tougma Marie Béatrice, responsable du plaidoyer du ST-ESU.

La scolarisation des filles s'est améliorée ces dernières années, mais de nos jours, cette embellie des indicateurs des filles se heurte à la crise sécuritaire et sanitaire que le pays traverse. Alors, et il est du devoir de tous les acteurs de s’investir pour le maintien des filles dans le système.

« Des efforts restent à faire », a même reconnu Ramata OUEDRAOGO, la responsable de l'éducation des filles dans le dispositif du ministère de l'éducation nationale. Elle en a pour preuve particulièrement le faible taux d'achèvement des filles au secondaire à cause de la difficulté de leur maintien au secondaire.

Le secrétaire général de la Région de l’Est, a laissé entendre dans son discours la nécessité de maintenir les enfants à l'école particulièrement les filles. Pour lui, cela ne saurait être effectif sans la pleine participation de tous les composants de la société.

Pour le Secrétaire général de la Région de l’Est, reprenant le discours du ministre en charge de l'éducation nationale, il a salué la tenue de l'atelier tout en appelant à faire de l'éducation des filles et des personnes handicapées une réalité en les inscrivant à l'école dans le contexte d’éducation en situation d’urgence.

Le SG de la région a également salué les partenaires pour leur accompagnement dans les missions assignées au ministère quant au relèvement des indicateurs pour cette catégorie vulnérable de la population.

En outre, les autorités religieuses et coutumières, les Organisations de la Société Civile ont été appelées à jouer leur partition pour donner une chance à tous les enfants de se maintenir à l'école particulièrement les filles dont la vulnérabilité a été accentuée par la crise sécuritaire.

Cette activité de sensibilisation rendue possible grâce au Secrétariat technique de l'Education d'Urgence (ST-ESU) entend lever les obstacles à la scolarisation des filles et le maintien des élèves handicapés en permettant aux acteurs venus du Gourma, de la Tapoa, de la  Komandjari, de la Gnagnan et du Kompienga de proposer des actions à mener de promouvoir les valeurs d'une éducation inclusive.

Au sortir de cet atelier, Rakietou Atiebougou dit avoir beaucoup apprise de cette séance de sensibilisation qui doit permettre de mener des actions en faveur des filles victimes de déplacements forcés dû à la crise sécuritaire et même des enfants vivants avec un handicap.

Pour notre gouverne, il est bien de savoir qu’il appartient à l’institution scolaire de s’adapter à l’enfant handicapé et non pas à ce dernier de s’adapter à l’institution école.

DCPM/MENAPLN.